An Hillcrist Story [Spencer]

Elior était prêt, même plus que prêt. Mais prêt à quoi ? A attaquer. Il avait prit toutes ses munitions et les avait techniquement rangées pour être le plus opérationnel possible pendant le bombardement. La petite artillerie à gauche, la grosse à droite. Il était prêt, il n’attendait plus que le signe de l’ennemi pour lancer. La tension était à son comble, la guerre sentait venir son paroxysme. Il y aurait certainement beaucoup de morts et de blessé mais Elior savait qu’il devait se battre pour sa cause, la défendre coute que coute, quel qu’en soit le prix à payer. Elior venait de sentir un canon atterrir sur le canapé derrière lequel il était caché. La bataille était bel et bien commencée et Spencer pouvait renoncer à la victoire. Sortant de sa cachette, Elior prit sa sœur par surprise en lui envoyant une bombe de peinture bleue sur l’épaule, et c’est seulement quand il se cacha derrière la porte de la cuisine qu’il put voir l’immense tache de couleur qui avait éclaté dans les cheveux de sa blonde préférée, mais aussi sur le fauteuil fétiche de celle-ci. Il eut comme le pressentiment qu’elle se vengerait rapidement. Aussitôt dit, aussitôt fait, un jet de peinture rouge arriva en direction du jeune homme qui se dépêcha de déguerpir.

« Sœurette, tu ne m’auras pas ! »

Et évidemment à ce moment précis, il sentit un jet dans son dos, à se demander ce qui lui arrivait ! Immédiatement retournée, Elior se jeta sur sa sœur (il faut bien qu'à un moment il se jette sur elle ^^) et ramassa son arme. Il la retourna contre elle et l’aspergea d’un mélange haut en couleur qui lui resterait probablement plusieurs jours sur le visage. Tant mieux pour elle, elle n’avait qu’à pas ruiner son jean totalement pourri mais tellement confortable ! Il avait maintenant largement l’avantage sur sa sœur chérie et il espérait bien qu’elle capitulerait. Cela faisait déjà deux heures que la guerre était déclarée, il n’en pouvait plus !

Cela faisait tellement de bien de retrouver la fraicheur de sa sœur. Elle lui avait tellement manqué, leurs batailles du genre aussi. Il devait vraiment rattraper le temps perdu ! Trois mois sans elle, que ce soit lui ou elle qui parte, était une vraie rupture dans la vie familiale des Hillcrist. On n’entendait plus les rires incessants à table, les bagarres et les batailles dans l’appartement. Leur lien respirait la joie de vivre à chaque instant et leur complicité était inégalable. Frère et sœur de cœur et de sang, gamins à tout jamais ; un des pactes qu’ils avaient du passer enfant. Un des nombreux secrets qu’ils avaient partagés. Elior et Spencer avaient la meilleure relation qu’on ne puisse jamais rêver. Et jamais ils ne seraient prêt à l’effacer.

« Sœurette, tu ne m’auras pas ! »Alors comme ca, il croyait que Spencer se laisserait faire sans rien dire? Et bien il avait tout faux. Cela faisait plus d'une heure qu'il ouvert le bal en lui lançant une bombe pleine de peinture d'une couleur verte horrible, alors qu'elle rentrait chez eux après avoir passé son début de journée à faire les courses car deux personne comme Elior et Spencer mangeaient beaucoup. Il l'avais donc attaqué au moment ou elle s'y attendait le moins, c'est à dire dès qu'elle eu ouvert la porte d'entrée. Une fois pleine de peinture sur son nouveau tee shirt, elle craqua et courut dans la direction de son frère qui croyait qu'elle allait le plaquer au sol et lui faire mordre la poussière. Seulement, ce n'est pas se qu'elle fit. Alors qu'il commançait à s'enfuir de peur qu'elle ne l'attrappe, elle se rua sur les bombes de peinture qu'il avait laissé par terre et les emporta avec elle, tout en se dirigeant vers la cuisine. Ils s'envoyaient des bombes, sans forcément se toucher à chaque fois, étant donné que Spencer n'avait jamais était très bonne viseuse.
Au bout d'un long moment, Elle alla à sa rencontre, faisant le moins de bruit possible. Lorqu'elle se trouva dans le salon près du fauteuil ou elle passait la grande partie de son temps quand elle venait ici, Elle eu juste le temps de se retourner quand une bombe atteignit ses cheveux. Ces magnifiques boucles étaient maintenant recouvertent d'un substance gluante d'un bleu horrible. Elle lança un regard plein rage à son frère qui était mort de rire de son côté! « Alors la! Spencer la mauvaise va te le faire payer! » A partir de ce moment la, "Spencer la gentille fille" se transforma en "Spencer, la fille qui allait avoir le dessus sur son frère".
Elle partit à toute vitesse dans la direction d'Elior et se jeta dessus. Elle le plaqua au sol tellement elle avait pris de l'élan. Une fois sur lui, elle amena près du visage de son frère la bombe qui lui restait dans la main et lui souria d'un sourire triomphant. « Il ne faut jamais sous-estimer une femme avec de la peinture dans les cheveux cher frère. » Elle l'embrasse tendrement sur la joue et lui écrasa la dernière bombe qu'ils leur restaient, dans les cheveux. Oh, du orange! Comme cette couleur lui allait bien. Elle rigola de façon assez bruyante lorsqu'il se passa la main dans les cheveux afin de voir quelle était la couleur qu'elle lui avait attribué « T'inquiete pas, le orange te va à merveille »

Ca y est, son frère était enfin rentré. Spencer était tellement heureuse qu'il se soit résonné et soit enfin revenu. Trois mois sans le voir, cela avait été horrible. Bien sûr, il l'appellait presque tout les jours mais le telephone, ce n'était pas pareil que d'avoir la personne en face de soit. Ce n'est pas avec lui en Nouvelle-Zelande et elle ici qu'une bataille de peinture comme celle la aurait pu avoir lieu.

Elle avait réussit ! Comment était-ce possible ? Il était tellement fort à ce jeu là d’habitude. Elior sous-estimait beaucoup trop les capacités de sa sœur à la bataille de peinture. Il avait d’ailleurs les cheveux recouverts de peinture orange, et les mains aussi puisqu’il avait eu la brillante idée de se passer les mains dans sa chevelure flamboyante pour en découvrir la couleur. In extrémis, il réussit à pousser les trois tonnes et demi de Spencer de lui et à attraper la dernière bombe restante pour l’éclater et l’étaler tout endroit resté vierge de peinture. Elle pouvait très bien se débattre, elle ne faisait pas le poids. Niveau force, j’entends, car si on comparait le poids, ce serait une toute autre chose … Mais ce n’est pas pour autant qu’Elior n’aimait plus sa bonne vieille sœur. En vérité, il était très heureux de la retrouver enfin et en la surprenant de cette manière.

« Arrêtes de crier, tu es sous mon emprise et personne ne t’aime assez pour te venir en aide. »

Oui, Elior était très tendre, mais après tout, qui aime bien châtie bien. Spencer connaissait ses habitudes et il se préparait déjà à la répartie. Son esprit cogitait pour savoir quelle phrase du cru Hillcrist II mademoiselle lui lancerait. Il était prêt à parer toute injure à sa magnificence. De toute façon, elle ne pouvait pas être trop cruelle avec lui, il lui avait tellement manqué qu’elle pleurait tous les soirs au téléphone. Quelle sœur ! Non mais je vous jure, déjà qu’il l’appelait de l’autre bout du monde il fallait en plus qu’elle mette des heures à se calmer avant de pouvoir aligner deux mots. I-n-c-r-o-y-a-b-l-e la sœur ! Oula, Elior ferait mieux d’être plus attentif car c’est qu’elle se débâterait ! Pour la calmer, monsieur et sa force incroyable réussirent à la soulever – un exploit à inscrire dans le livre des records – et à terminer l’œuvre d’art que son fauteuil était devenu. Il l’assit tout simplement dessus alors qu’elle osait encore se débattre. Elle balançait même des pieds et elle le frappait avec ses poings sans force. Non mais je vous jure ! Les sœurs de nos jours !

Epuisé par toute la graisse qu’il avait du porter, le jeune homme s’affala dans le fauteuil qui faisait face à celui de sa sœur, sauf que celui-là, étant le sien, il avait prit soin de le recouvrir d’un plastique. Elior avait beau être revenu à Budapest, il savait tout de même ce qu’il faisait. Ne mélangeons pas tout. Un commandant en chef de bataille de peinture qui se respecte veille quand même sur ses arrières. De son camp protégé, il pouvait observer avec joie sa sœur et ses couleurs qui lui cachaient la moitié du visage. Mince, il avait oublié cette oreille là. Il était si heureux de la revoir qu’il était prêt à faire des batailles comme celles-ci tous les jours – seulement s’il n’avait pas fallu tout nettoyer par la suite évidemment !

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